HERE I STAND - 500ème anniversaire
- Le Vigneron
- Pousse pions
- Messages : 338
- Enregistré le : ven. 10 janv. 2020 22:41
- lefmart
- Gars à la pelle
- Messages : 3509
- Enregistré le : lun. 29 sept. 2008 09:54
- Localisation : Rochefort (17)
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Une partie atypique, avec des alliances contre nature, en effet.
Il y a une sorte de metajeu qui s'organise dans les parties et je l'ai subi à mon corps défendant. Arrivant avec une réputation d'ogre maléfique, j'ai subi par défaut toute la partie des événements qui ne méritaient pas de m'être infligés.
L'anglais n'a pas réussi à s'entendre avec le pape, ce qui l'a forcé à retarder toute action sur le terrain à part la conquête de l'écosse, non contestée par le français. Les deux ont d'ailleurs convenu d'une neutralité qui leur a réussi toute la partie, sauf à la fin où l'anglais, "la mort dans l'âme", a du trahir son ami de vingt ans pour tenter de se faire ses derniers points. Il a échoué.
Le Habsbourg, objet de l'hostilité franco-britannique, a du se rapprocher de l'ottoman (si, si), qui a été son meilleur ami jusqu'au tour 7 ! La cohabitation avec le pape a été plus difficile, celui ci se montrant rétif à toute vraie coopération. S'est installée une relation d'amour-haine avec le saint pontife, chacun sachant pertinemment que l'autre ne pouvait pas le voir mais que la coopération était obligatoire.
J'ai tout de même réussi à piller Rome, une horde de teutons turgescents poursuivant le saint père jusqu'en saint pierre de Rome pour lui faire subir les derniers outrages
Le protestant a été sur un nuage toute la partie, combinant des tirages insolents avec un vrai talent de jeu. Pour une raison inconnue, sa chance s'est arrêtée sur Mayence, pauvre électorat défendu par un mercenaire espagnol qui lui a coûté 8 CPs, cinq pertes et la carte "Treachery" !
Pour ma part, j'ai été affecté par une malmoule permanente, aux cartes comme aux dés. Le siège de Milan a vu 18 dés tirés pour une touche effective... Belgrade, défendue par zéro soldat, attaquée par huit dés, n'a pas été prise ... Les tirages de cartes étant à l'envie, je n'ai pu envoyer qu'un seul voyage de conquête (il faut une carte à 4 pour le faire). Au tour 5, sur 8 cartes piochées, 4 cartes à 1 et 3 cartes à 3...
De plus, emm... toutes les cinq minutes par mon duo de serbes cuiseurs de mouton qui ne s'étaient pas préparés, j'ai peu joué dans l'après midi.
Vers 21h, constatant que la chance ne revenait pas et que la partie n'était plus gagnable, je me suis plongé dans le petit vin rosé du sud ouest ramené par Nicolas. J'ai clairement fait du kingmaking (le revers de la médaille du métajeu évoqué en début de post).
Nous avons failli voir un tour 9 qui nous aurait emmené jusqu'à 4 heures du matin mais la piraterie ottomane a réussi à faire gagner Nicolas, qui l'emporte pour sa première partie. L'Ogre s'est lui, désormais.
La partie a été très agréable avec des joueurs de talent et une bonne ambiance autour de la table. Nous avons eu plusieurs moments de fou rire. Et la prise de Paris par Suleiman qui fait de Notre Dame une mosquée est un moment rare !
Vivement la prochaine.
Il y a une sorte de metajeu qui s'organise dans les parties et je l'ai subi à mon corps défendant. Arrivant avec une réputation d'ogre maléfique, j'ai subi par défaut toute la partie des événements qui ne méritaient pas de m'être infligés.
L'anglais n'a pas réussi à s'entendre avec le pape, ce qui l'a forcé à retarder toute action sur le terrain à part la conquête de l'écosse, non contestée par le français. Les deux ont d'ailleurs convenu d'une neutralité qui leur a réussi toute la partie, sauf à la fin où l'anglais, "la mort dans l'âme", a du trahir son ami de vingt ans pour tenter de se faire ses derniers points. Il a échoué.
Le Habsbourg, objet de l'hostilité franco-britannique, a du se rapprocher de l'ottoman (si, si), qui a été son meilleur ami jusqu'au tour 7 ! La cohabitation avec le pape a été plus difficile, celui ci se montrant rétif à toute vraie coopération. S'est installée une relation d'amour-haine avec le saint pontife, chacun sachant pertinemment que l'autre ne pouvait pas le voir mais que la coopération était obligatoire.
J'ai tout de même réussi à piller Rome, une horde de teutons turgescents poursuivant le saint père jusqu'en saint pierre de Rome pour lui faire subir les derniers outrages

Le protestant a été sur un nuage toute la partie, combinant des tirages insolents avec un vrai talent de jeu. Pour une raison inconnue, sa chance s'est arrêtée sur Mayence, pauvre électorat défendu par un mercenaire espagnol qui lui a coûté 8 CPs, cinq pertes et la carte "Treachery" !
Pour ma part, j'ai été affecté par une malmoule permanente, aux cartes comme aux dés. Le siège de Milan a vu 18 dés tirés pour une touche effective... Belgrade, défendue par zéro soldat, attaquée par huit dés, n'a pas été prise ... Les tirages de cartes étant à l'envie, je n'ai pu envoyer qu'un seul voyage de conquête (il faut une carte à 4 pour le faire). Au tour 5, sur 8 cartes piochées, 4 cartes à 1 et 3 cartes à 3...
De plus, emm... toutes les cinq minutes par mon duo de serbes cuiseurs de mouton qui ne s'étaient pas préparés, j'ai peu joué dans l'après midi.
Vers 21h, constatant que la chance ne revenait pas et que la partie n'était plus gagnable, je me suis plongé dans le petit vin rosé du sud ouest ramené par Nicolas. J'ai clairement fait du kingmaking (le revers de la médaille du métajeu évoqué en début de post).
Nous avons failli voir un tour 9 qui nous aurait emmené jusqu'à 4 heures du matin mais la piraterie ottomane a réussi à faire gagner Nicolas, qui l'emporte pour sa première partie. L'Ogre s'est lui, désormais.
La partie a été très agréable avec des joueurs de talent et une bonne ambiance autour de la table. Nous avons eu plusieurs moments de fou rire. Et la prise de Paris par Suleiman qui fait de Notre Dame une mosquée est un moment rare !
Vivement la prochaine.
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Un jeu dont les parties sont aussi sympa à jouer qu à lire…
Que de bons souvenirs; vous m avez donné sacrément envie d y rejouer !

Que de bons souvenirs; vous m avez donné sacrément envie d y rejouer !
OCS addict
- Drago
- Vieille barbe
- Messages : 11060
- Enregistré le : mer. 1 oct. 2008 11:29
- Localisation : Paris IX°, berceau des stratèges en culotte courte
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Ce qui est important, c'est le voyage, pas la destination (qui ne ressemble à rien, soyons honnêtes).lefmart a écrit : ↑jeu. 4 nov. 2021 20:27 Une partie atypique, avec des alliances contre nature, en effet.
Il y a une sorte de metajeu qui s'organise dans les parties et je l'ai subi à mon corps défendant. Arrivant avec une réputation d'ogre maléfique, j'ai subi par défaut toute la partie des événements qui ne méritaient pas de m'être infligés.
L'anglais n'a pas réussi à s'entendre avec le pape, ce qui l'a forcé à retarder toute action sur le terrain à part la conquête de l'écosse, non contestée par le français. Les deux ont d'ailleurs convenu d'une neutralité qui leur a réussi toute la partie, sauf à la fin où l'anglais, "la mort dans l'âme", a du trahir son ami de vingt ans pour tenter de se faire ses derniers points. Il a échoué.
Le Habsbourg, objet de l'hostilité franco-britannique, a du se rapprocher de l'ottoman (si, si), qui a été son meilleur ami jusqu'au tour 7 ! La cohabitation avec le pape a été plus difficile, celui ci se montrant rétif à toute vraie coopération. S'est installée une relation d'amour-haine avec le saint pontife, chacun sachant pertinemment que l'autre ne pouvait pas le voir mais que la coopération était obligatoire.
J'ai tout de même réussi à piller Rome, une horde de teutons turgescents poursuivant le saint père jusqu'en saint pierre de Rome pour lui faire subir les derniers outrages![]()
Le protestant a été sur un nuage toute la partie, combinant des tirages insolents avec un vrai talent de jeu. Pour une raison inconnue, sa chance s'est arrêtée sur Mayence, pauvre électorat défendu par un mercenaire espagnol qui lui a coûté 8 CPs, cinq pertes et la carte "Treachery" !
Pour ma part, j'ai été affecté par une malmoule permanente, aux cartes comme aux dés. Le siège de Milan a vu 18 dés tirés pour une touche effective... Belgrade, défendue par zéro soldat, attaquée par huit dés, n'a pas été prise ... Les tirages de cartes étant à l'envie, je n'ai pu envoyer qu'un seul voyage de conquête (il faut une carte à 4 pour le faire). Au tour 5, sur 8 cartes piochées, 4 cartes à 1 et 3 cartes à 3...
De plus, emm... toutes les cinq minutes par mon duo de serbes cuiseurs de mouton qui ne s'étaient pas préparés, j'ai peu joué dans l'après midi.
Vers 21h, constatant que la chance ne revenait pas et que la partie n'était plus gagnable, je me suis plongé dans le petit vin rosé du sud ouest ramené par Nicolas. J'ai clairement fait du kingmaking (le revers de la médaille du métajeu évoqué en début de post).
Nous avons failli voir un tour 9 qui nous aurait emmené jusqu'à 4 heures du matin mais la piraterie ottomane a réussi à faire gagner Nicolas, qui l'emporte pour sa première partie. L'Ogre s'est lui, désormais.
La partie a été très agréable avec des joueurs de talent et une bonne ambiance autour de la table. Nous avons eu plusieurs moments de fou rire. Et la prise de Paris par Suleiman qui fait de Notre Dame une mosquée est un moment rare !
Vivement la prochaine.

Mais je te reconnais bien là mon Jéjé, quitte à perdre, autant faire en sorte que la fin de partie ne ressemble à rien...
"Mais fussiez-vous dans les alarmes,
Amis nous n'oublierons jamais,
Que nous avions pour frères d'armes
Les braves lanciers Polonais."
Les Adieux des Chasseurs à Cheval aux Lanciers Polonais
Amis nous n'oublierons jamais,
Que nous avions pour frères d'armes
Les braves lanciers Polonais."
Les Adieux des Chasseurs à Cheval aux Lanciers Polonais
- caporal casse pompon
- Pousse pions
- Messages : 424
- Enregistré le : sam. 27 sept. 2008 20:21
- Localisation : Mortagne-au-Perche...
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Reviens jouer avec des gens qui s'en fichent que tu sois un ogre (faut dire que la leur de réputation est à peine mieux...)
Parce que ça donne sacrément envie quand même!

"il aime la trompette et le clairon, tout en préférant le clairon qui est une trompette en uniforme"
"Il est permis de violer l'Histoire, à condition de lui faire de beaux enfants"
"Il est permis de violer l'Histoire, à condition de lui faire de beaux enfants"
- lefmart
- Gars à la pelle
- Messages : 3509
- Enregistré le : lun. 29 sept. 2008 09:54
- Localisation : Rochefort (17)
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Personne ne sort vraiment pur de ce jeu. Je retiens la proposition 

- Le Vigneron
- Pousse pions
- Messages : 338
- Enregistré le : ven. 10 janv. 2020 22:41
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Un here I stand au club historine de Bordeaux aujourd'hui. Toujours autant de plaisir et de rigolade autour de ce jeu même si en temps que pape, mes amis catholique ( hasbourg/français) et l ottoman ont usé militairement mes pauvres petites troupes au tour 3, tout ça parce que j avais 24 point... Je comprends pas 
Cela dit, après ça ce ne fut que de long débat avec Luther qui fini par faire gagner l anglais avec sa propagande.
Cela dit, après ça ce ne fut que de long débat avec Luther qui fini par faire gagner l anglais avec sa propagande.
J ai glissé chef...
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
On voit de tout à ce jeu, c'est ça qui est génial. J'ai même vu une fois le pape gagner militairement en autowin ! (avec des joueurs expérimentés justement).
Et quand je joue c'est moi l'ogre et je n'ai pas de chance au dé non plus (donc j'ai arrêté l’Amérique, pas rentable ça foire tout le temps au dé...)
Et quand je joue c'est moi l'ogre et je n'ai pas de chance au dé non plus (donc j'ai arrêté l’Amérique, pas rentable ça foire tout le temps au dé...)
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Petite question, j'ai cru voir un jour des stats sur les victoires par belligérant sur une centaine de parties?
Ça vous dit quelque chose?
Un lien peut-être ?
Ça vous dit quelque chose?
Un lien peut-être ?
Re: HERE I STAND - 500ème anniversaire
Je ne retrouve pas, mais de mémoire, pour le scénario de base (1517), il y avait un léger désavantage pour le Français et le Protestant dans la première version.
Dans la version 500 ans, c'est plutôt le pape qui était en dessous (certainement dû à l'intérêt du Français pour l'Italie du nord, les changements sur les cartes, la piraterie...), et l'anglais et le protestant un peu au-dessus.
Après, je pense que l'équilibre dépend surtout des joueurs, et notamment du Habsbourg et du Français, qui ont les places les plus "centrales" sur le plateau.
Il faut connaître un peu le jeu pour constater qu'un autre joueur risque de gagner au prochain tour, et qu'il est temps de mettre de côté ses différends afin d'éviter la défaite, et de changer de cible
