Trucs, astuces, éclaircissements et subtilités
Massacre des Juifs :A la page 21, paragraphe sur les juifs, vers la fin il y a cette phrase :
Si plusieurs tiers de pop juive fuient vers la même province, on agit dans cette province comme si un tiers de pop y était exilé.Imaginons un territoire central contenant JUU et 4 territoires adjacents contenant 1 J + autres religions quelconques.
Les joueurs chassent, en même temps, tous les 4 Juifs des 4 territoires adjacents vers le territoire central.
On aura donc JJU en fin de tour sur le territoire central. Il y aura 3 J qui disparaîtront de la carte. Donc on peut éliminer des Juifs avec cette méthode.
Schismes et religions mineures : Si une prédiction de schisme vient à transformer plus de 15 tiers en une religion mineure (disons 50/3), 2 choix s'offrent à vous (se mettre au préalable d'accord en début de partie, dixit l'auteur du jeu) :
- le surplus des tiers (35/3), redeviendra neutre (U). La limite de 15 pions par religion mineure fera que la religion mineure possédant 15 tiers devra attendre d'en perdre pour pouvoir générer des prêtres. Le joueur a le choix de choisir ses 15/3 tant qu'ils sont connectés (histoire des 2/3).
- il y aura 4 nouvelles mineures pour la personne qui a prédit le schisme: 3x15 + 5/3 d'une 4ème religion mineure
Cas particulier : Imaginons 2 schismes possibles sur sur le Franc :
- Pologne (3/3)+ Podolie (1/3)
- Ukraine (3/3)+ Podolie (1/3)
Admettons que 2 joueurs prédisent ces 2 différents schismes : à qui va le tiers de la Podolie ?
Réponse : en cas de "contradiction" ou impossibilité, les ordres s'annulent. (dixit l'auteur)
Écriture correcte des ordres militaires:On peut faire exprès de commettre des erreurs d'écriture pour entrer dans une stratégie de bluff et d'arnaque. Certains peuvent alors feindre l'erreur et jouer les innocents pour mieux piéger un adversaire et renoncer à un accord. Donc si l'ordre est invalide en raison d'une mauvaise écriture on ne l'applique pas (par ex. on écrit A alors qu'il s'agit d'une flotte).
L'écriture des ordres de soutien peut être tronqué, c'est un choix, et les règles le mentionnent.
Exemple : joueur 1 possède A Russie, et joueur 2 fait A Oural-Volga
joueur 1 :A RUSSIE S A OURAL : quel que soit le choix final, armée en position défensive en OURAL
ou un déplacement vers le CAUCASE pour exemple, A Oural aurait reçu son soutien.
Mais avec cette écriture : A RUSSIE S A OURAL h, A Russie n'assure que le soutien pour un mode défensif en Oural.
Et avec cette écriture :A RUSSIE S A OURAL – VOLGA, soutien seul pour un mode offensif vers un seul territoire, la Volga.
Guerre Sainte (ou pas) et plusieurs religions sur un territoire :Imaginez 2 religions (avec un EdT entre elles) faisant une GS (ou pas) contre une 3ème. Prenons le cas sur un territoire où les 2 assaillants se retrouvent ensemble dû à une mauvaise concertation. Qui remporte le morceau ?
Eh bien ils vont devoir se battre entre eux car
il n'est écrit nulle part que les EdT empêchent les combats entre prêtres amis !S'ils ont mis le même nombre de prêtres chacun, ils s'entre-tuent (hors majorité des tiers du territoire évidemment).
Infiltrations des prêtres :Des prêtres et CS peuvent traverser des lignes d'unités militaires ennemies, si et seulement si, au tour précédent ils ont réussi à rester sur ce territoire (même sans convertir).
Chef Spirituel sur son CdF :S'il fait
x sur son CdF :- Il défend et vaut 1 unité (il peut être
seul sur son CdF).
- Il ajoute un soutien si une armée amie est présente.
- Il donne un soutien si une armée amie est adjacente et tente d'entrer.
- Une unité amie peut le soutenir d'un territoire adjacent..
- Si une armée ennemie est présente, le CS agit en soutien contre une attaque vers le CdF.
Attention, ce n'est pas un ordre militaire. Ce qui veut dire que l'on ne peut pas couper ce soutien ; excepté en y envoyant un autre CS sur le CdF.
Cas particulier :Imaginons qu'une unité ennemie pénètre dans le CdF, alors que le CS est occupé ailleurs. Et dans ce même tour, une autre unité ennemie entre dans le territoire où il se trouve : il est donc délogé. Normalement, il est censé revenir automatiquement sur son CdF au prochain tour, et repartir de celui-ci. Mais là, une unité ennemie s'y trouve déjà, donc il ne peut pas aller sur son CdF.
Que se passe-t-il alors ?
Puisque c'est son CdF, il peut faire x et donc agir comme s'il valait une unité militaire : donc dans tous les cas, il peut revenir sur son CdF
(à condition qu'il fasse x à son retour ; et dans notre cas, il y est obligé). Ensuite il y a 3 possibilités :
1 : L'unité a le plus de tiers :
- L'unité reste et contrôle militairement le CdF.
- Le CS reste sur place aussi (coexiste) car il ne peut pas être détruit.
2 : Le CS a le plus de tiers :
- Le CS gagne le combat, et reste sur le CdF.
- L'unité doit retraiter ailleurs.
3 : Egalité de tiers : match nul !
- L'unité garde le contrôle militaire (puisqu'elle l'avait déjà).
- Le CS reste aussi sur place.
Résumé des actions du Chef Spirituel :1) sur un CdF :a) Si CS fait x : les prêtres ennemis peuvent y venir, subissent les martyrs des tiers et militaire ; mais leurs ordres de conversion marchent car le CS a "valeur d'armée".
b) Si CS fait un ordre de conversion (sa religion n'est pas à 3/3) : les prêtres ennemis se font tjs taper par les tiers et armées, et leur ordre de conversion tombe à l'eau en raison de la primauté du CS.
c) Si CS fait un ordre de conversion (mais sa religion est à 3/3) : l'ordre du CS est faux donc il passe en défense (x), donc c'est comme le a).
sur un CdF avec un autre CS (il n' y a pas d'armée) :Les 2 CS s'annulent pour la résolution religieuse et c'est un combat classique entre prêtres.
Pour la résolution militaire, le CS qui défend son CdF (si et seulement si ordre de défense) apportera sa valeur d'armée malgré la neutralité entre CS lors de la phase de conversion.
2) hors CdF :a) S'il est le seul CS sur un territoire, et qu'il fait un ordre de conversion (et que sa religion est à 3/3) ou x : son ordre est nul (il n'est pas présent pour les prêtres).
b) S'il fait un ordre de conversion (sa religion n'est pas à 3/3) : les prêtres ennemis se font tjs taper par les tiers et armées + entre eux, et leur ordre de conversion tombe à l'eau en raison de la primauté du CS.
hors CdF avec un autre CS (tjs pas d'armée, évidemment) :les 2 CS s'annulent (qqsoit leurs ordres) et c'est un combat classique entre prêtres.
Règle pour la communion :D'habitude, les pertes vont d'abord à celui qui joins ses prêtres en communion. C'est le plus logique mais les règles précises que c'est celui qui donne l'ordre de conversion qui le décide et si les deux ne sont pas d'accord c'est alors l'ennemi qui décide. L'idée du sacrifice est à prendre en compte.
Si une pile ‘commune’ (des 2 religions) gagne un combat religieux, les pertes vont d’abord au joueur qui a fait la communion, si pas de précision (celui qui a entouré sa religion d’un cercle). Autrement, c'est celui qui donne l'ordre de conversion qui décide du nombre de prêtres à tuer en priorité (donc les siens par ex, sauf 1).
L'auteur précise que le joueur qui communie pourrait, entre parenthèses, écrire le nb de prêtres qu'il est prêt à sacrifier. Sinon, on sous-entend, que ce sont tous les prêtres donnés qui sont prioritairement éliminés avant les prêtres du joueur qui convertit
Cas particulier : Communion et GS Un joueur qui lance une guerre sainte peut-il communier avec d'autres joueurs ?
Il n'y a pas de contre-indication à ça, donc : Oui, il peut donner des prêtres aux autres avec qui il a un EdT , tout en menant une GS contre qqn.
Mais aussi : il peut recevoir des prêtres amis venus en communion pour le soutenir dans sa GS !
Enfin, imaginons qu'il y ait une unité militaire sur ce territoire. Pour comprendre la subtilité de ce qui est écrit, un exemple :
lors d'une GS (A fait une GS à B) + communion avec l'aide de C (C aide A), l'armée ennemie B (s'il y a) détruit que les prêtres de A et non de la religion qui communie (C).
Pour finir, 2 petites histoires (de communions) : Histoire 1 :A/B/C : 3 peuples avec leurs territoires dans cet ordre. A et C ne se touchent pas.
A : Edit de tolérance (EdT) avec B et C
B : EdT avec A
C : EdT avec A
A prête des prêtres (en mode communion) à C pour que ce dernier tape B sur la frontière B/C.
Est-t-il possible que des prêtres de A traversent le territoire de B (Edt mutuelles entre ces 2 peuples) et s'associent avec C pour taper B ?
La règle dit (p.7) que des prêtres forment un seul groupe, mais elle ne dit pas que ce sont des prêtres d'une même religion.
Ce n'est donc pas possible car un EdT devient invalide si des prêtres de la religion tolérée tentent de convertir les pop de la religion du joueur tolérant (p.10) ; même si c'est fait de manière indirecte comme ici dans notre cas.
Histoire 2 :Même disposition, même territoires, même EdT.
Cette fois-ci, imaginez que le territoire attaqué contienne les tiers ABB.
C demande à A des prêtres pour taper B.
A accepte et envoie des prêtres à C.
Mais C est fourbe et il donne l'ordre à tout le groupe d'attaquer le tiers A.
Est-il possible dans ce cas que A s'attaque lui-même indirectement ? NON, pour la même raison que dans l'histoire précédente.