Les gallois du 24th font un feu d'enfer sur les diables noirs qui escaladent le muret et déboulent au sein du complexe fermier.
La plupart des tirs font mouche mais il est impossible de recharger car les assaillants sont déjà aux pieds du rempart formé par les sacs de vivres et de terre.
C'est le fracas entre les crosses et les baïonnettes contre les boucliers et les Ilkwas (sorte de courte lance à longue lame, proche d'un glaive romain) et les assegai ( sorte de javelots ).
le rempart donne un avantage aux britanniques, mais les zoulous ont l'avantage du nombre, leurs pertes sont aussitôt remplacées.

Un gallois tombe, blessé par une assegai, il est aussitôt évacué vers la redoute centrale par un de ses camarades.
Cela cause un trou dans la défense:
un grand zoulou bondit sur le mur de sacs, franchit l'obstacle et se retrouve à l'intérieur du périmètre.

La pression s'accentue sur les gallois voisins qui abandonnent leur position de défense du rempart et reculent, deux autres zoulous franchissent ce dernier, les Zoulous sont dans la place !

C'est le moment décisif, tant attendu et redouté, le lieutnant Caine avait dès le début de l'assaut, compris ce qui allait se passer:
laissant deux privates dans la redoute il emmène le colour sergeant O brien et deux gallois avec lui pour une charge à la baïonnette
(De toute façon un tir dans ce chaos risquerait d'être fratricide).

ChAAArge !

L'élan est pour les britanniques, l'allonge du Martini Henry avec baïonnette supérieure aux ilkwas zoulous, deux zoulous tombent transpercés, le 3e dévie le coup avec son bouclier, mais il se retrouve face à 4 adversaires, l'issue lui est fatale, le rempart est repris !

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Pendant ce temps le combat fait rage sur le mur de planches du jardinet, les trois défenseurs ont fort à faire pour repousser leurs assaillants.
deux zoulous tentent de les contourner par la gauche pour escalader le mur sur leur flanc.
Mais deux des fils de la ferme avait quitté la maison et pris position à l'extrémité sud du périmètre intérieur.
Excellents tireurs, les boers abattent un des zoulous, le deuxième n'insiste pas et se met à couvert.

Repoussés, fusillés à bout portant par un nombre plus élevé de défenseurs, leurs pertes s'accumulant, les jeunes guerriers de l'iNdluyengwe perdent confiance: la retraite est générale derrière le muret de pierres.
Un des défenseurs du jardinet est tombé grièvement blessé par un tir de mousquet.
Le corporal se résigne à abandonner la position dès que la voie de repli sera sécurisée.


Une nouvelle unité de snipers est repérée dans le verger au nord ouest.
Les tirs de sniper de ce coté ci ainsi que du coin nord est font mouche à deux reprises, Olaf, un des fils de Piet Kruger est grièvement blessé au nord ouest, ainsi qu'un gallois près des WC.
Les tirs de représailles sont sans effets tant ces diables de l'enfer savent utiliser les couverts...
Bientôt les zoulous aplatis derrière le muret de pierres se retirent dans le verger et disparaissent.
Seuls quelques tirailleurs isolés sont visibles.

3 Gallois et un Boer ont été mis hors de combat contre 28 zoulous, le nombre de blessés légers n'est pas comptabilisé.

La défense a tenu...
Mais des cris retentissent à l'est: le clairon sonne, menace imminente sur le flanc est !
Renforts demandés !

Une trentaine de guerriers aux boucliers fauves tachetés de blanc sortent du ruisseau à sec, ils appartiennent au régiment uDdloko ("les sauvages"), des hommes dans la fin de trentaine.

Des éléments de deux régiments zoulous encerclent désormais la ferme, dont les défenseurs vont devoir faire face à un deuxième assaut sur son coté le moins bien défendu ...