CR WBC 2018 et roadtrip Civil War

[Tamerlan]

Tu as un fameux talent de reporter, ce fil se déguste avec gourmandise

[Drago]

Un petit focus sur la partie marchande avec les stands éditeurs, avec des prix défiant toute concurrence (en moyenne -30/40%). Les collectionneurs du forum (oh oui, vous, pas la peine de vous cacher... ) apprécieront, j'espère.





Un des deux jeux que j'ai achetés, Battle Hymn de Compass de Eric Lee Smith, pas moins que l'inventeur du chit-pull.



No Peace without Spain à... 45$.


Fall of the IIIrd Reich à 50$.




Et le coin Cocorico AKA the French Corner! VV / Canons en Carton et Hexasim.




Je ne suis pas acheteur compulsif, et je suis parti pour rester un mois et demi aux US, à me trimballer entre gaming, roadtrip, Bible Belt, East Coast, Yellowstone et West Coast.
Bref, pour toutes ces raisons, ma valise était limitée, je ne repars qu'avec deux jeux, Battle Hymn, donc et Fort Sumter. Les gars, pour les emplettes, prévoyez des grosses valises.



Allez une petite photo d'une asso qui nous paraît super exotique, mais tellement habituelle aux USA. No comment, je sens arriver au galop et en charge certains Stratégikoniens (je pourrais écrire leur pseudo sur un papier caché, je gagne à tous les coups ).

[Drago]

Les plus connaisseurs d'entre vous auront noté que l'avant-dernière photo indiquait une partie en cours du superbe A Most Dangerous Time (MMP) - si, si, regardez bien, en bas à droite sous les boîtes de jeux.

C'est effectivement l'un des derniers jeux auquel j'ai joué en fin de convention, avec Michael Sosa.
A chaque fois que je viens au WBC, je prends 4 jeux qui sont pour moi des perles à jouer en open-gaming, et que je ne suis pas sûr d'avoir sur place à disposition:
- A Most Dangerous Time,
- Amateurs to Arms,
- Hearts and Minds,
- Richard III.

Vous qui jouerez avec Bibi sur ces jeux chez moi, sachez qu'ils ont fait au moins 3 aller-retours aux US, soient quelques milliers de kilomètres.



Mais pour finir, comme promis, je rejoins Renaud (Verlaque) qui tenait à me faire tester son nouveau jeu sur l'épopée Napoléonienne, plus ou moins issu du travail préliminaire réalisé sur le très bon Age Of Napoleon (que j'ai eu la chance de chroniquer dans un VV lors de sa sortie).

En bons Français, on fait péter la bouteille de pinot noir local (du moins, continental).
Dans une salle d'open-gaming de plus de 500 joueurs, nous sommes à la seule table avec une bouteille de pinard et deux verres à pied.

Déjà.

Certains diraient, "ça calme hein, mec".





Le nom du jeu, à rallonge, n'était pas complétement fixé à l'époque.
"War & Diplomacy in the Age of Napoléon". Mmmmpppffff.



Connaissant très bien Age Of Napoléon, ce nouveau jeu ne m'a pas complétement surpris avec des mécanismes assez similaires, mais avec de grandes et importantes différences sur lesquelles je ne m'étalerai pas ici.
Pour faire court, je n'ai pas du tout été convaincu par ce nouveau design, plus long (2 à 3 fois plus que AON), plus détaillé (avec des mécanismes... contestables, d'un point de vue de la simulation), et finalement pas la recette qui faisait de AON une réussite: court, conçis, brillant, historique. Bref, pas convaincu, mais le jeu était encore en plein développement.

Depuis, Renaud est venu par deux fois à Paris à l'OPJH et j'imagine que son jeu a bien évolué (je n'ai pas pris le temps de le rejouer).

Lors de notre partie, nous avons été rejoints par un autre concepteur, connu de certains comme Herr Dockter sur Consim, le concepteur fort sympathique de Triumph of Chaos, David Dockter.

Testez votre compréhension de l'American English avec Herr Dockter !
.

Un dernier mot, pour en finir avec le WBC 2018 de Seven Springs, PA: nous n'avons pas pu terminer notre campagne de Roads to Gettysburg II avec Ed, qui a prétexté avoir une finale d'Eurogame à aller finir (véridique).

Ici Ed Beach à Paris avec Thierry et moi le 11 juillet 2016, en promotion pour Civilisation VI (PC) dont il est le lead project developer.



En fait, il nous restait quelques tours à jouer, entre 3 et 5, je crois, et la partie était plutôt bien enclenchée pour mes petits sudistes qui allait en sifflotant Dixie, livrer bataille pour défendre Reisertown occupée (les connaisseurs situeront). Avant de partir, Ed me concède la campagne en gentleman qu'il est, partie qui était encore gagnable des deux côtés mais avec un edge assez net pour mon armée de Sud Virginie.

[Drago]

Tu as un fameux talent de reporter, ce fil se déguste avec gourmandise

Merci, je vais prendre mon temps pour continuer ce post, il y a encore pas de mal de bornes à parcourir !

En fait, ce serait peut-être bien que je scinde la partie WBC avec le roadtrip, puis les 10 jours de playtest sur On To Richmond dans le Rhode Island.

[Tamerlan]

Change rien, le pot-pourri comme ça est parfait, ça serait moins bien scindé façon entomologiste. Là on a un fil qui raconte une histoire, c'est bien.

[rems]

Bien que je connaisse la suite, je suis de l'avis de Tamerlan.

Rémi

[Drago]

Bien que je connaisse la suite, je suis de l'avis de Tamerlan.

Rémi

Oui, je me dois de préciser que toutes ces photos et vidéos ont été partagées à l'époque, presque en temps réel, dans un groupe Whatsapp (donc privé) avec des amis wargamers, certains n'ayant pas facebook.
Des papys quoi, genre Rems, El Condor, etc.

[Drago]

Avant de fermer le coffre de la bagnole, de quitter le WBC et de repartir vers la Shenandoah, vous vous rappelez ma remarque initiale sur la purge qu'est la bouffe à Seven Springs ?
En fait c'était vachement mieux à Lancaster. Marché amish, produits frais, tout ça. Ici en station de ski, fume.

J'ai donc pris la liberté pour survivre, de faire mes courses et de faire une popotte dans notre Condo à Rob et moi; en l'occurence, rien de délirant, un plat viet mais avec des LEGUMES FRAIS, du goût et PEU DE GRAS.
Avec, en prime, un petit accord met-vin.

Ici un porc au caramel thịt kho trứng vietnamien, accompagné d'un riz blanc simple, oignons rouges confits, concombres marinés et herbes fraîches. Bien avec la minéralité du blanc du lac Erié.
La cuisine étant mon 2° hobby.

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire.

"J'ai essayé: on peut !" (dédicace à Bazeilles)




Comme quoi, on peut survivre en terrain difficile.
Les Anglais le font bien depuis des siècles.

[Tamerlan]

Quand on pouvait voyager on allait avec les collègues à Montréal ou Washington environ chaque trimestre, et avant de reprendre l'avion on se faisait un restau de bœuf (Keg à Montréal, je sais plus quoi à Washington). Un gramme de cholestérol à chaque fois et pas question de prendre une salade en accompagnement, ce serait une faute de goût.
Ils font de bons vins aussi, mais malgré ça à l'usage on finissait en général avec un Cahors (Malbec dans leur langage) ou un Rhône. Voire un rouge d'Ontario, mais avec tout ce gras c'était un peu léger.

[Drago]

Quand on pouvait voyager on allait avec les collègues à Montréal ou Washington environ chaque trimestre, et avant de reprendre l'avion on se faisait un restau de bœuf (Keg à Montréal, je sais plus quoi à Washington). Un gramme de cholestérol à chaque fois et pas question de prendre une salade en accompagnement, ce serait une faute de goût.
Ils font de bons vins aussi, mais malgré ça à l'usage on finissait en général avec un Cahors (Malbec dans leur langage) ou un Rhône. Voire un rouge d'Ontario, mais avec tout ce gras c'était un peu léger.

Qu'on soit d'accord: il y a des trucs vachement bon, mais c'est super limité.
Typiquement, Rafo, le Prez, Guigui et moi, nous régalions à la Texas Roadhouse de Lancaster (au WBC d'avant), avec des ribs marinés de folie, et des pièces de boeuf succulentes (même si on est en droit de se demander comment la bête a été élevée et quelle a été la dose d'hormones de croissance).





Guigui demande saignant et l'a à point... normal. Notez le casus belli dans le regard.


Pour avoir pratiqué les US pendant plusieurs années, la bouffe saine est un vrai sujet. De survie.
La bonne bouffe est en un dommage collatéral.

J'ai aussi été au Canada, et plus récemment, en Amérique centrale.
Las, force a été de constater que ce continent a laissé la gastronomie sur le vieux avant d'embarquer, plein d'espoir, vers un monde qui leur souriait.
Pas grand-chose à se mettre sous la dent, à part peut-être (et étonnamment) ce qui vient du Pérou (WTF?).

Je ne veux pas spoiler la suite de ce thread, mais ensuite lors de mon roadtrip on en reparlera...