pzmeyer a écrit :Glantz utilise des sources secondaires dépassées pour parler de l'armée allemande dans ses livres, ça reste très basique. Le travail de Glantz vaut pour son analyse en décrivant ce qui se passait de l'autre côté de la colline.
Jamais prétendu le contraire.
Il avait fait des efforts sur ses Stalingrad et les opérations du Front du Don contre Rostov d'utiliser des sources secondaires récentes et surtout des journaux de marche allemand pour équilibrer la vision, malheureusement, sur son dernier livre sur les combats de la 1PzA en retraite du Caucase, ce n'est plus le cas. Et c'est bien dommage parce qu'on se retrouve avec une vision tronqué d'un sujet qui n'est pas si traiter que ça et c'est bien dommage.
WiFDaniel a écrit :Il se trouve que je me concentre sur un secteur du front bien particulier, et que c'est déjà un irritant de devoir refaire le film en lisant 3 paragraphes toutes les 10 pages pour suivre l'action. (Au point que je me demande s'il n'y a pas une dose de 'if you can't convince, confuse'). Mais plus important est que la séquence est en gros:
les moyens allemands sont épuisés => les Allemands parent un coup ou réussissent une contre attaque => les moyens Allemands sont épuisés => les Allemands tiennent bon et contre-attaquent localement=> etc.
Tout ça sur une période très courte, disons 10-12 jours, tout en rappelant qu'il n'y a pas de renforts disponibles.
Je suis bien curieux de savoir sur quoi tu travail.
Sans savoir sur quel secteur tu es, ni la période, je ne suis pas certain que les "allemands sont épuisés" représente une donné invariable et je serais curieux de savoir le nombre est qualité de ce qui les attaques.
Si on reste sur Moscou en décembre 41-janvier 42, je pense qu'il faut prendre en compte :
-Pour les PzD, la capacité des allemands à réparer leur chars, par exemple la 1Pz peut avoir 10 blindé disponible 08h00 et 50 à 14h00 et 9 à 19h00 (après une journée de combat), donc suivant l'heure d'une attaque ennemie, le pouvoir de contre n'est pas le même et idem de l'idée d'épuisement.
-la capacité à créé des KG avec les troupes de l'arrière qui sont loin d'être de la bleusaille sans connaissance du combat. Cela relativise encore la faiblesse des divisions en donnant un punch supplémentaire ou en tenant des positions pour permettre à une division de se concentrer ailleurs pour donner un contre.
-Même si les pertes sont importantes, il n'y a qu'une division qui est dissoute sur l'ensemble de GA Centre, on a donc des division réduite mais à priori jamais sous un seuil critique, qui garde leur intégrité et conserve une grande partie de leur matériel et comme la chaine logistique des 9A, 4A et 4PzA n'est jamais coupé (ou temporairement) l'artillerie (de corps ou des divisions) continue son boulot de sape.
-La majorité des divisions et brigade soviétique sont récente (généralement des levées d'août ou septembre) et n'ont connu que l'instruction avant d'être jeter à l'offensive sans acclimatation, et vont donc faire d’énorme erreur à chaque attaque. Ce qui va sans doute profité à des allemands même avec des unités réduites.
-L'éclatement de la 3PzA qui ouvre l'arrière de Rhzev, les secteurs de Veikyie Luki, Kholm, Velizh, Demidov, à l'armée rouge, dilue aussi sa capacité d'attaque ce qui fait qu'au lieu d'attaquer des divisions contre des bataillons, on a des bataillons contre des bataillons, cela rééquilibre le rapport de force.
WiFDaniel a écrit :On reproche souvent à Montgomery d'attaquer en supériorité numérique. C'est bien sûr l'inverse qui aurait pu faire l'objet d'un reproche : attaquer en infériorité numérique est presque toujours une erreur, et attaquer en supériorité est le signe d'un bon commandement.

J'aurais pas dit mieux.
pzmeyer a écrit :De mémoire il me semble que l'offensive principale était l'opération Mars en face de Moscou, celle-ci va être un quasi-catastrophe.
Uranus par contre aura des résultats clairement au delà des attentes soviétiques. Ce résultat est clairement à mettre au crédit des soviétiques et bien sur merci aux allemands pour avoir empêché la 6ème armée de replier quand il était encore temps.
Il n'y a pas d'opération principal.
Il y a deux opérations en parallèle dont une - Mars - à plus de matériel, mais on est pas chez Lopez qui voit des opérations principals et secondaires partout.
(désolé je pouvais pas m'en empêcher)
La 6e armée ne pouvais sans doute pas s'échapper.
Les allemands sur un front statique envoi, l'hiver, une majorité de chevaux, qui sont la force mobile des divisions d'infanterie, en repos loin du front, il me semble que ceux de la 6e armée sont du côté de Rostov. (Ca avais été un peu le même problème à Demyansk un an avant)
Un replis ça veut donc dire, quasiment pas d'artillerie, quasiment pas de convois de ravitaillement, tout ça organisé en moins de 5 jours... Je vois pas comment ça aurait été possible.
Après vu ce qui c'est passé, peut-être que ça aurait du être tenter, mais bon, nous on le recul de l'histoire. L
Les allemands, le seul recule qu'ils avaient c'est qu'un ans avant, toutes les unités encerclé durant la contre-offensive de Moscou à Sukhinichi, Kholm, Demyansk, Velizh, etc. on été secourus est libérés. D'un côté je comprend l'idée de ne pas donné l'ordre d'un retrait.
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"We cannot defend freedom abroad by deserting it at home." - Edward R. Murrow