Pyrrhos a écrit:
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je dirai que le points le plus faible est que le jeu propose une vision stratégique et qu'on se retrouve vite à empiler les troupes en quelques armées et à décider du sort du conflit sur un jet de dé (qui, s'il n'abolit pas la hasard, risque d'être quand même responsable de la défaite d'un camp). C'est peu critiquable historiquement, mais en comparaison du système de RRR cela laisse rétrospectivement un peu sur sa faim.
Voilà qui est intéressant. RRR-Carthago est plus plaisant dans ses détails, mais constitue-t-il une simulation des campagnes antiques plus fidèles qu'Imperium Romanum ?
IR II a une échelle de temps assez intéressante (1 tour = 1 mois je crois ?): mais cela se traduit-il par un minimum de manoeuvres fidèles à l'esprit de la guerre antique, ou bien ce jeu reste-t-il finalement plutôt artificiel de ce point de vue ?
Ou bien est-ce plutôt la vision "opérationnelle" de RRR-Carthago qui serait moins justifiée ?
Les deux visions sont justifiées. Difficile de critiquer les choix faits, ce n'est simplement pas exactement la même échelle.
En ayant joué aux deux, je trouve la vision opérationnelle de RRR-Carthago très plaisante à jouer. En fait le résultat moyen semble du même accabit que dans IR II : le résultat militaire est très incertain, très fragile et il faut savoir s'adapter aux aléas et ne pas pester au premier revers (qui arrivera toujours à un moment ou un autre). C'est juste que IR II est un peu statique dans mon souvenir quand il simule un conflit camp contre camp. Là où IR II devient passionnant, c'est quand il est couplé avec un aspect diplomatique, pour les scénarii multi-joueurs. Les manoeuvres restent tout juste esquissées (la progression se fait au rythme de ce qu'on peut trouver comme ravitaillement) mais avec vraiment peu de détails. C'est du stratégique avant tout.
A+
Pierre