Nous reprenons donc une seconde partie.
Je conduis les allemands ce coup-ci, Arnaud tentera de conjurer le sort de nouveau avec l’Axe en jouant italien et japonais.
Pascal, mon ex allié chinois retord, va faire profiter la France et la Russie de son vice.
Vincent, au tempérament insulaire et parfait anglais dans l’âme, jouera les ploutocrates.
La partie ne démarre pas sur les mêmes bases.
Les allemands ont un rythme de sénateur. Une météo exécrable nous empêche de marcher tambour battant vers l’ouest.
On en profite pour découvrir de nouvelles règles : les anglais minent les eaux norvégiennes !
Il y a 10 % de chance pour que cela déclenche un rapprochement vers Berlin, ou 10% que cela les rapproche de Londres.
C’est une formalité pour la diplomatie britannique
La Norvège donne sa ressource, ses convois aux anglais. La Royal Navy a même le droit de franchir les détroits

vers la Baltique.
Comme le Danemark n’a toujours pas été envahi (mauvaise météo), les anglais s’en donnent à cœur joie et coulent par 2 fois les pauvres transports du Reich ramenant le fer suédois. Le Führer fait preuve de stoïcisme
L’hiver passe lentement, les tours sont longs mais peu exploitables (storm, blizzard …).
Finalement, on profite d’une rare accalmie (météo Snow) en J/F pour envoyer les panzers conquérir Amsterdam et Copenhague.
En Mars/Avril la tempête succédera à de lourdes averses. Un mauvais placement initial empêche d’attaquer la Belgique sous la pluie.

Les allemands, l’arme au pied, attendent leur heure … et une bonne météo
Les alliés commencent Mai/Juin 1940 avec l’initiative, laissé par les allemands. Au tour de l’Axe, les regards sont rivés sur la petite Belgique. Anvers et Bruxelles tombent facilement mais la moitié de la Luftwaffe a donné pour garantir le succès.
Le front après l’invasion de la Belgique
Il faut ensuite 13 points d’OFF sur Rundstedt pour entamer la double ligne franco-britannique. Une seule case est attaquée (celle devant Lille) et on commence à repousser les français mais la pointe allemande est déjà émoussée (Rundstedt est flippé au front après avoir donné son support pour uen attaque à +14 et quelques). L’heure n’est pas à l’optimisme à l’OKW.
On réussira à rentrer en France d’ici la fin du tour, du fait d'un recul stratégique des français qui se réalignent, mais c’est laborieux et la ligne française est forte, vaillamment défendue dans les airs par une chasse française qui règne en maître.
[EDIT] On prend quand même la deuxième case de forêt des Ardennes à l'Ouest de la Belgique (là où il y a le stack français avec la Div MOT 1-4). Les Ardennes sont à nous !
Cependant, dans le nord de l’Alsace, des unités de Landsers se faufilent la nuit sur le Rhin et repoussent la faible garnison française. On a percé la ligne Maginot ! Bloqué sur la frontière belge, on compte bien exploiter notre succès sur cette portion du front. C’est sans compter sur une simple division française, aidée du fameux Potez, qui stoppe net dans les montagnes des Vosges notre avance et désorganise 2 corps allemands. Le généralissime Gamelin termine le tour sur un coup brillant et détruit complètement la tête de pont allemande … c’est la débâcle
Ailleurs dans le monde, les italiens lancent une grande campagne contre l’Egypte. Balbo et deux corps, sans aucun blindé, se lancent dans le désert. Cela provoque un émoi certain à Londres. Toutes les forces de l’Empire se redirige pour défendre la Pyramides et la route des indes.
En Chine, nos alliés poussent au Nord et continuent d'investir Si-An.
Le tour Mai/Juin aura duré très longtemps (presque 6 impulses pour chaque camp je crois) mais l'Axe l'aura assez peu exploité.
Rien de décisif n'a été produit, même si l'on y a cru l'espace de deux impulses en ayant traversant le Rhin. On a même perdu 2 corps et 1 Stuka en France. Deux cases (edit plutôt 3) ont été gagnées en repoussant le français, mais sans vraiment le décimer.