C'est mercredi, c'est compte-rendu

Pour répondre à Darlan, les choix stratégiques que j'ai fait avec l'Anglais ne sont pas vraiment brillants (et c'est peu dire) : j'aurais pu effectivement produire plus d'avions (chasseurs / nav. et Porte-avions). Cela m'aurait été grandement utile. J'ai pris des notes depuis le début afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Merci pour la précision sur le Fiume : il est vrai que c'est écrit tout petit

Au menu, C.R. de janvier février : tour plutôt calme avant le printemps où ça s'est bien énervé

Nous jouons samedi et en sommes à la fin de juillet août 1941 : le but est de finir l'année.
Janvier / février 1941
Date de la partie : 20 / 10 / 2018 et le 17 / 11 / 2018
Introduction
Les forces alliées veulent croire à un début d'inflexion de la dominance de l'axe en ce début d'année 1941 mais leurs ennemis n'ont pas abattus toutes leurs cartes. La France est exsangue et incapable de contre attaquer, le Common Wealth a subi des pertes considérables et la machine de guerre allemande (si l'on excepte les pertes de la Luftwafe) est intacte et très puissante. L'Italie de son côté est passés d'une position dominante contre les anglais à une position presque inverse suite aux pertes lourdes dans sa flotte mais elle a conservé ses plus beaux navires et sa force aéronavale est intacte.
Il y a peu de chances de bouleversements sur le front pacifique. Les mois qui s'annoncent sont donc cruciaux en Europe occidentale et en Méditerranée : la suite du conflit, à l'échelle mondiale, va être impactée si l'un ou l'autre camp frappe fort durant l'hiver qui s'annonce ...
Europe occidentale
L'axe prend l'initiative dès le début de janvier en soutenant l'industrie de son allié italien, comme les mois précédents, par le don de 400 000 tonnes de pétrole et autant de matériaux. Cette aide n'est pas superflue car l’Italie peine à produire efficacement avec le peu de ressources dont elle dispose.
Les unités rapides des allemands s'empare de Nantes non défendue et non défendable puis l'armée de terre lance un assaut sur Vichy. Aucun des deux belligérants n'engage son aviation découragés par la neige qui diminuerait l'efficacité aérienne.
Les attaquants n'avancent pas d'un pouce mais détruisent une milice retranchée dans les faubourgs de la ville.
Le Common Wealth, de son côté, protège la baie de Biscay et la Mer du Nord en envoyant ses forces aéronavales pour escorter les convois et dissuader une sortie de la flotte allemande.
Un bombardement stratégique d'envergure est aussi engagé sur Berlin : plus de 1000 bombardiers s'envolent des côtes anglaises en direction de la capitale. Les 260 chasseurs allemands qui protège la zone ne trouvent pas l'escouade, la D.C.A. de la ville réduit l'efficacité des bombardiers et la neige finit de diminuer les chances de toucher la cible.
Les généraux britanniques commandent de remettre immédiatement en ordre de bataille les avions au cas où la météo se montrerait plus clémente dans les prochaines semaines.
Les troupes française continuent leur stratégie de retrait en pallier qui leur a souri jusqu'à aujourd'hui : elles reculent dans les récifs montagneux de massif central offrant des positions défensives idéales.
Fin janvier, le temps se dégrade rapidement et le blizzard s'installe sur toute l 'Europe de l'Ouest. Les forces de la Wehrmacht progressent péniblement vers le front français. Les états-majors alliés maudissent cet aléa climatique qui cloue leur aviation au sol et les privent d'une part non négligeable de leur capacité d'action...
Les Britanniques en profitent pour boucher les trous dans leurs escortes de convois provenant du nouveau monde qui ont déjà beaucoup souffert en déployant des flottes légères dans plusieurs zones de mer. Ils passent, profitant du temps exécrable, au nez et à la barbe des sous-marins italiens en patrouille un chargement de chasseurs et une division d'infanterie qu'ils débarquent à Gibraltar.
Le 17 février, l'armée de terre du Reich profite du blizzard et de l'immobilité des redoutables avions français pour lancer une grande offensive sur Lyon bien défendue.
Les Français tiennent bon malgré la perte d'une nouvelle milice : les forces allemandes déplorent la perte d'un corps d'infanterie SS, d'une milice et d'une division du génie. Les occupants apprennent dans la douleur qu'une attaque mal préparée lancée dans des conditions météo défavorables peut rapidement se muer en fiasco retentissant.
Pourtour méditerranéen
Début janvier, les unités aéronavales de l'Italie se déploient en Méditerranée Est et Ouest alors que les sous-marins, comme d'habitude partent en patrouille pour tenter de couler les convois marchands anglais.
Des bâtiments de transport de ressources sont également déployés en Méditerranée pour permettre de ravitailler de nouveau l'armée italienne située au Nord de l'Afrique qui était hors ravitaillement jusqu'alors.
Rien ne bouge vraiment dans la mer intérieure pendant ces deux mois d'hiver, la météo très dégradée n'aide ne facilite pas les combats en mer au grand désarroi de la Royal Navy qui souhaitait continuer son travail de sape maintenant que les meilleurs bateaux transalpins étaient exposés.
Seuls quelques convois britanniques surpris par les sous-marins sont envoyés par le fond.
Europe orientale
Rien à signaler à l'Est même si les généraux russes semblent tentés de prendre les Japonais à revers du côté oriental de son grand pays afin de soulager la défense chinoise et pourquoi pas lui donner des occasions de contre-attaques.
Front pacifique
Fidèle à ses habitudes et méthodique, le camp japonais bombardent les usines de Si An et endommage une fois de plus l'industrie chinoise.
L'infanterie nippone se réorganise ensuite pour créer un axe d'attaque puissant au Sud du front, face à une zone forestière riche de ressources convoitées par les forces impériales. La défense chinoise bien en place ne semble nullement impressionnée par ses mouvements proches de ses positions.
Le 18 janvier, les hostilités sont engagées au Sud de Kweiyang. L'aviation nippone tente de soutenir ses forces terrestres. Les défenseurs envoient 100 % de leur aviation soit environ 500 chasseurs pour stopper les 480 bombardiers escortés de 770 chasseurs.
Le combat semble inégal sur le papier mais les pilotes chinois, décidés à ne perdre cette zone stratégique font des merveilles et abattent 240 appareils tactiques D1A2, la plupart des pilotes sont morts ou capturés. C'est un succès d'estime pour la défense nationaliste chinoise et cela suffit pour que les avions japonais tournent les talons.
L'attaque est incertaine avec un ratio de 3 contre 1 en faveur des attaquants : celle-ci se solde par un échec et les Japonais perdent une milice.
Les défenseurs renforcent cette zone en dépêchant un corps de cavalerie en renfort en prévision d'une prochaine attaque prévisible.
Ce léger contretemps n'a en effet pas entamé la motivation des adversaires qui bombarde le 27 janvier à grand renfort d'artillerie les défenses chinoises : la moitié des troupes sont désorganisées et voient leurs communications coupées.
Malgré l'avantage certain d'une ligne de défense un peu bousculée, les forces japonaises lancent un assaut plus qu'incertain avec un ratio inférieur à la précédente attaque. Le miracle n'a pas lieu et le bilan est très lourd pour les assaillants : 1 milice et 1 corps d'infanterie paient le prix de l'entêtement de leurs chefs alors que les défenseurs ne perdent qu'une division d'infanterie.
Positionnement américain
Les États-Unis restent sourds aux suppliques de l'Europe et de la Chine : ils ne condamnent pas officiellement les attaques de l'axe.
Données techniques
Déclarations de guerre / invasions : Non
Bombardements stratégiques : - 1 Si An
Dons Allemagne donne 2 pts. de pétrole et 2 ressources à Italie
Initiative : axe 4 / alliés 4 Initiative : axe
Météo : 3 + 2 / 9 + 1 / 8 + 2
Prises de guerre : Nantes (- 1 usine et – 1 ressource pour la France). Allemagne + 1 ressource.
Options américaines : aucune option jouée
Jet de partisan 6 / aucun effet (Grèce / Royaume-Uni / Finlande / Irak / Afghanistan / Canada / Amérique du Sud / Japon / Malaisie).
Choix d'action
ITALIE : N / P / P / C
ALLEMAGNE : T / T / T / C
JAPON : T / T/ T / T
U.R.S.S. : P / P/ P
U.S.A. : C / P / P
C.W. : A / N / C
CHINE : P / T / T
FRANCE : T / T / P
Liste des pertes
ITALIE : /
ALLEMAGNE : 1 corps d'infanterie / 1 milice / 1 division d'infanterie
JAPON : 2 milices / 1 corps d'infanterie / 1 bombardier D1A2 / 1 pilote
C.W. : 3 convois
CHINE : 1 division d'infanterie
FRANCE : 2 milices
Production finale
Italie (6 + 2 Oil) / Allemagne (21 + 4 Oil) / Japon (13 + 2 Oil) / URSS (16 + 2 Oil) / USA (11 + 2 Oil) / CW (14 + 4 Oil) / Chine (4 + 0 Oil) et France (7 + 1 Oil)
ITALIE : 1 avion (naval) / 1 pilote
ALLEMAGNE : 2 infanteries / 1 QG blindé / 2 avions (naval) / 2 pilotes
JAPON : 1 QG d'infanterie / 1 avion P.A. / 1 pilote / 4 bateaux
U.R.S.S. : 2 infanteries / 2 bombardiers / 2 pilotes
U.S.A. : 1 chasseur / 1 pilote / 3 bateaux
C.W. : 1 marines / 2 bombardiers / 5 bateaux
CHINE : 1 infanterie / 1 chasseur
FRANCE : 2 infanteries / 1 chasseur