Bonjour tout le monde !
C'est mercredi, c'est compte-rendu
Au programme aujourd'hui, le tour de novembre décembre 1940.
A Darlan : j'ai ajouté les pays pour les partisans

et merci pour tes commentaires, c'est très encourageant.
A Blutch : bienvenue sur le forum copain
Novembre / décembre 1940
Date de la partie : 20 / 10 / 2018
Introduction
L'hiver s'approche des champs de bataille sur une situation inattendue au vu du début de guerre fracassant de l'axe.
A l'est, le Japon s'enlise. A l'ouest, l'Allemagne a fait le choix (un peu risqué peut-être?) de ne pas installer le gouvernement de Vichy. Au sud, c'est le statu quo entre Anglais et Italiens mais la marine du Duce a perdu tous ses bateaux « sacrifiables » alors que la Royal Navy parvient à remplacer peu ou prou ses pertes.
C'est donc 1 début d'hiver plein d'incertitudes qui s'étend sur l'Europe, porteur d'espoirs pour les alliés qui veulent inverser la spirale de réussite des forces ennemies.
Europe occidentale
Les forces alliées prennent l'initiative dès le début de novembre, bien décidées à ne plus subir le joug de l'axe. Le 07, la marine du Common Wealth déploie ses convois un peu partout en Méditerranée et en Atlantique. La marine royale réorganise ses axes de transport marchand pour combler les pertes sévères subies en amont, ravitaillant du même coup ses troupes au sol, entre autre à Gibraltar et sur le pourtour méditerranéen. Les amiraux de sa majesté déploient aussi plusieurs flottes de guerre pour escorter les convois.
Le grand frère américain participe à l'effort de guerre en dépêchant 5 bâtiments de guerre au large de la côte est-américaine.
Les troupes françaises, bien contentes de se mouvoir avant leurs adversaires plus mobiles et galvanisés par la proximité de la commémoration de « ceux de 14 » réorganisent leur front en reculant, bien décidés à vendre chèrement leur peau.
Leurs adversaires réagissent promptement et, dès le 09, mobilisent leurs ressources : les sous-marins partent patrouiller en mer et les troupes terrestres se lancent à la poursuite des forces tricolores.
Après de beaux succès lors des bombardements d'artillerie à l'est et à l'ouest de Paris, les soldats du Reich lancent une attaque sans soutien aérien au sud de la Seine pour réduire le défense française. L'absence d'aviation ennemie est propice pour une utilisation optimale de la flotte aérienne française.
Les bombardiers tricolores permettent de réduire la puissance d'attaque allemande de 3 contre 1 à 2/1. La France perd une milice mais son unité territoriale tient bon et la zone de combat n'est pas conquise malgré la pression ennemie. Au vu de la posture précaire des défenses, cette défaite a un goût de demi-victoire.
Le matin du 11 novembre, une fine couche de neige recouvre les zones de combat et les unités françaises capables de se déplacer en profitent pour descendre vers le sud, derrière la Loire.
Les Britanniques, de leur côté, bien décidés à marquer l'opinion après leurs déboires de début de guerre, lancent un ambitieux bombardement sur les usines de Dortmund en mobilisant 100 % de leurs avions stratégiques et tactiques. 1080 appareils s'envolent vers le continent, 260 sont déroutés et retournent à la base, 240 Blenheim sont détruits en vol mais les presque 600 avions qui atteignent leur cible ravagent la cité ouvrière : toutes les usines sont très endommagés et 200 000 tonnes de carburant stocké partent en fumée.
Les généraux allemands, suite à cet affront, déplacent 1 escadre de chasseurs à Dortmund et à Berlin afin d'éviter ce genre de désagrément. Ils ordonnent aussi, dans un esprit de revanche, un bombardement stratégique sur Londres, au grand contentement des généraux français qui n'auront pas à les affronter et conserve ainsi une supériorité aérienne écrasante.
540 bombardiers flanqués de 480 chasseurs mettent le cap sur Londres. Les généraux anglais, confiants dans leur D.C.A. Et conscients de l'aide providentielle que leur confère le temps neigeux, n'engagent pas leurs appareils et ils ont raison : l'attaque est un échec et les bombes s'éparpillent sur la banlieue éloignée de la capitale.
Le 1er décembre, les bombardiers de la R.A.F. tentent de renouveler leur exploit en ciblant cette fois les usines de Lille peu défendues : leurs 480 bombardiers et leurs 255 chasseurs affrontent 240 chasseurs adverses. Le raid passe la défense mais la neige, une fois n'est pas coutume, perturbe la visée et les usines de la métropole du Nord ne subissent que des dégâts légers. Une tentative de bombardement tactique sur les blindés allemands le 15 décembre ne connaîtra pas plus de succès...
La neige bien installée sur l'Europe de l'ouest et l'approche des fêtes de Noël loin des familles n'encouragent pas les belligérants à s'engager dans de nouveaux affrontements.
Pourtour méditerranéen
Après que le common wealth ait réorganisé ses flottes et ses convois, les Italiens prennent l'initiative : ils déplacent furtivement leurs flotte sous-marine en ciblant plusieurs zones maritimes en Méditerranée et au large du cap Saint Vincent.
Une flotte de guerre et de nombreux avions sont aussi déployés en Méditerranée pour protéger la très fragile ligne de ravitaillement et l'armée basée en Afrique qui n'a pas récupéré d'unités de commandement.
Le 15 novembre, l'aéronavale italienne trouve un convoi et sa flotte d'escorte en Méditerranée occidentale : 200 000 tonnes de nourriture et de matériel sont coulées et le croiseur lourd anglais Berwick subit de lourdes avaries.
A partir du 22 novembre, la mer intérieure s'enflamme. L'affrontement entre les 2 grandes puissances navales se solde par des pertes des deux côtés. Le dawnless est coulé et le despatch est lourdement touché alors que la Regia Marina accusent des coups sur 2 croiseurs lourds : le Zara rentre au port en flammes et le Duca Aosta est réduit à néant.
Le 29, les avions transalpins surprennent 1 flotte française en patrouille : l'Emile Bertin est touché et le Primaguet sombre dans les profondeurs.
Le mois de décembre est terrible pour la Regia Marina : le Firune est coulé et 3 autres croiseurs lourds sont lourdement endommagés. Côté allié, le croiseur lourd Cornwall est coulé et le cuirassé Resolution est contraint de rejoindre son port d'attache pour être réparé.
Le Common Wealth semble être en passe de remporter son pari d'attrition de la flotte italienne. L'avenir de l'armée africaine italienne semble être dépendant de la capacité de sa flotte à ne plus prendre de pertes au risque d'être complètement surclassée par son ennemi anglais.
Europe orientale
Rien à signaler de notoire dans les Balkans ni en Russie.
Front pacifique
L'armée chinoise, ragaillardie par ses renforts réguliers, abandonne une large zone de plaine indéfendable au profit des massifs montagneux où elle renforce son front. Les hommes passent ensuite leur temps à renforcer leurs stocks de munitions et de nourriture.
L'armée impériale, comme à l'accoutumée, fait tonner son artillerie avec un succès mitigé cette fois. Elle avance certaines troupes pour occuper l'espace qui vient de se libérer. Un raid d'aviation est lancé pour rattraper la relative inefficacité des canons : 500 bombardiers et 245 chasseurs s'envolent vers une zone agricole utilisée par les chinois.
La totalité de la chasse chinoise, à savoir 250 P 36 décollent pour stopper le raid mais ils sont taillés en pièce par l'aviation japonaise plus moderne. Heureusement, la plupart des pilotes parviennent à s'en tirer indemne et à rejoindre leur base.
Les forces japonaises 3 fois plus nombreuses et bénéficiant d'un appui aérien lancent l'assaut en direction des précieuses rizières : elles perdent 1 milice et déciment une division d'infanterie mais la zone n'est pas conquise grâce à la rudesse des défenseurs qui ne s'en laissent pas conter.
La conquête totale de la Chine n'est plus envisageable à présent pour l'envahisseur : les défenses sont assez nombreuses et organisées pour tenir. Les forces japonaises pourront encore peut-être grignoter quelques centaines de kilomètres mais guère plus.
Cette nouvelle réjouit au plus haut point les alliés occidentaux qui espèrent voir dans les bonnes nouvelles de cette fin d'automne un tournant dans le conflit en leur faveur.
Positionnement américain
Les Etats-Unis, une fois n'est pas coutume, ne se manifestent pas durant cette période.
Données techniques
Déclarations de guerre / invasions : /
Bombardements stratégiques : Dortmund – 2 et – 1 pétrole stocké / - 1 Lille
Dons Allemagne donne 2 pts. de pétrole et 2 ressources à Italie
Initiative : axe 5 / alliés 10 Initiative : alliés / Aucun camp n'a de bonus.
Météo : 2 + 2 / 10 + 0 / 6 + 2.
Prises de guerre : Nantes (- 1 usine et – 1 ressource pour la France). Allemagne + 1 ressource.
Options américaines : aucune option jouée.
Jet de partisan 3 (aucun effet) (Belgique / Espagne / Finlande / France / Yougoslavie / Portugal / Indochine / Japon / URSS)
Choix d'action
ITALIE : N / A
ALLEMAGNE : C / T
JAPON : T / P
U.R.S.S. : T / P / P
U.S.A. : N / P / P
C.W. : N / C / C
CHINE : T / P / P
FRANCE : T / T / T
Liste des pertes
ITALIE : 4 croiseurs lourds endommagés (Garibaldi / Pola / Gorizia et Zara) / 2 croiseurs lourds coulés (Firune et Duca d'Aosta ).
ALLEMAGNE : 1 division d'infanterie
JAPON : 1 milice
C.W. : 1 bomb. tactique (Blenheim) / 1 pilote / 1 convoi coulé / 1 croiseur léger endommagé (Despatch) / 2 croiseurs lourds coulés (Dawnless et Cornwall) / 1 croiseur lourd (Berwick) et un cuirassé (Resolution) endommagés.
CHINE : 1 division d'infanterie / 1 chasseur (P 36)
FRANCE : 2 milices / 1 croiseur léger endommagé (Emile Bertin) / 1 croiseur lourd coulé (Primaguet)
Production finale
Italie (6 + 0 Oil) /
Allemagne (15 + 1 Oil) /
Japon (13 + 2 Oil) /
URSS (17 + 2 Oil) /
USA (11 + 2 Oil) /
CW (17 + 2 Oil) /
Chine (5 + 0 Oil) et
France (7 + 1 Oil)
ITALIE : A compléter (pas noté)
ALLEMAGNE : 1 infanterie / 2 naval / 2 pilotes / 2 pilotes / 2 bateaux
JAPON : 3 bateaux
U.R.S.S. : 3 infanteries / 2 avions / 1 pilote
U.S.A. : 3 bateaux
C.W. : 1 avion / 6 bateaux
CHINE : 1 avion / 1 pilote
FRANCE : 3 infanteries