Bonjour à tous, c'est mercredi donc c'est compte-rendu
Je poste aujourd'hui le tour de Mai Juin 1940.
Avec les gars, nous jouons samedi : nous sommes actuellement au milieu du tour de Janvier Février 1941...
Bonne lecture et bien sûr n'hésitez pas à poser des questions ou à commenter
Mai / juin 1940
Date de la partie : 08/09/2018
Introduction
La France tiendra-t-elle jusqu'à l'été ? Les deux mois à venir et le climat clément sont de mauvaise augure pour la nation tricolore face à une armée d'envahisseurs ayant subi très peu de pertes.
A l'est, le Japon va-t-il réussir à rattraper son manque d'audace durant l'hiver face à un adversaire chinois fragilisé ?
Le common wealth va-t-il enfin trouver ses marques et sortir de sa désorganisation qui a desservi les alliés.
Les mois de mai et juin devraient permettre de répondre en partie à ces questions.
Europe occidentale
Dès le début du mois de mai, les occupants allemands semblent décidés à en finir rapidement et prennent l'initiative. Les sous-marins de la Kriegsmarine partent en patrouille dans la baie de Biscay laissée sans défense par le CW. Ils surprennent les convois britanniques et coulent plus de 500 000 tonnes de marchandises et autant de cargos de carburant endommagés.
Après ce premier succès, la Wehrmacht tente une percée au centre du front et enfonce la ligne de défense s'emparant de précieuses ressources : 1 milice et un corps d''infanterie français sont détruits. Les allemands attaquent aussi au nord est et détruisent sans souci un corps mécanisé britannique, encerclant par le fait le reste du corps expéditionnaire anglais. Les forces de l'axe s'emparent aussi de Rouen et de ses usines.
Les premiers jours d'avril sont très virils côté allemand qui manifestement est décidé à en finir rapidement.
Le C.W. répond à cette offensive en dépêchant 240 appareils amphibies dans la baie de Biscay : 1 sous-marin allemand type IXA est endommagé et doit rentrer au port. L'anglais envoie aussi sa flotte insulaire et des transports en Mer du Nord afin d'évacuer les troupes terrestres anglaises basées en France désormais condamnées au vu du pressing du Reich. Les troupes regagnent saines et sauves le sol anglais évitant un nouveau désastre pour l'état-major anglais.
L'aviation stratégique bombarde les usines ennemies sans aucun succès : les stratégiques (quelque soit le front) sont décidément peu efficaces depuis le début de guerre ! L'artillerie basée face aux côtes françaises obtient un meilleur résultat : elle désorganise une division d'infanterie ainsi qu'une unité d'infanterie motorisée.
La France abandonne la ligne Maginot pour raccourcir son front et tente une contre attaque pour désengorger Paris. Malgré une attaque bien préparée, le résultat est décevant : 1 corps d'infanterie motorisée et une division blindée sont toutefois renvoyées pour être complétées avant de repartir au front.
Les allemands reprennent l'offensive et lancent une attaque plus qu'incertaine sur Metz qui malgré toute logique et grâce à un peu de réussite se termine par un succès. Le résultat aurait pu être beaucoup plus douloureux pour l'attaquant...
Les envahisseurs gagnent du terrain et, grisés par leurs réussites, tente une nouvelle percée au sud de Rouen sans succès : les défenseurs perdent 1 milice mais garde le territoire pour l'instant.
Le common wealth, lassé de jouer les figurants, utilisent son point fort et mobilise la totalité de sa flotte, bien décidé à enfin infléchir la situation.
Le 15 mai, les forces aéronavales déployées en Mer du Nord surprennent la flotte allemande sortie pour tenter de bloquer sans succès les transports anglais : le croiseur Emden est coulé, le vieux cuirassé Gneisenau est endommagé et le Schanhorst rentre précipitamment au port. Les amiraux de la Kriegsmarine dépités donne l'ordre de quitter la zone pour éviter des pertes inutiles.
Cependant, à l'est de Paris, on assiste au premier combat aérien digne de ce nom. Environ 800 chasseurs français décollent face à plus de 500 Stukas escortés par plus de 400 chasseurs de la Luftwafe. Les pilotes français humilient leurs adversaires qui perdent 240 Junkers 87 BZ, 250 Messerscmidt 109 E ainsi que plus de 200 pilotes chevronnés.
L'armée allemande ne renonce pas face à ce revers et lance début juin un assaut incertain de nouveau au sud de la capitale : 1 corps d'infanterie des attaquants est détruit mais cela semble bien dérisoire face à la quantité des forces déployées.
La Wehrmacht change alors de cible et et relance son aviation à l'est de Paris. Les bombardiers désorganisent les troupes au sol et les blindés ne rencontrent pas de résistance : l'étau se resserre dur la ville lumière.
Les britanniques profitent du soleil pour réapprovisionner l'ensemble de sa flotte aérienne stratégique pour retourner à l'assaut de l'outil de production allemand.
Le 15 juin, les forces allemandes continuent leur travail de sape des défenses tricolores. A la suite d'un raid d'aviation particulièrement efficace et une attaque massive au nord de Paris, les panzers détruisent complètement le nœud défensif le plus solide de l'armée française. Les généraux du Reich parachèvent 2 mois de raids ininterrompus en capturant la zone forestière au sud de paris avec un ration de 8 contre 1 en leur faveur.
Pourtour méditerranéen
Les assauts s'intensifient entre l'Italie et le Common Wealth qui semble bien décidé à rendre la politesse à son ennemi : les deux mois de carnage dans les cargos anglais ont laissé un petit goût de vengeance pour la nation anglaise...
Début mai, l'armée italienne de Libye lance un assaut sur l'Egypte anglaise peu défendue.Heureusement pour les anglais, le corps expéditionnaire italien manque de puissance et ne bénéficie pas de soutien aérien, ce qui est heureux car les troupes anglaises sont pour l'heure non ravitaillées.
Les forces anglaises sont tout de même molestées : le QG anglais est rapatrié à Londres pour y être réorganisé et une troupe territoriale va se cacher dans le désert pour échapper à la destruction.
Le Common Wealth déploie toutes ses forces navales et mobilise ses flottes annexes d' Asie et d'Afrique : il est temps d'en finir avec ce trublion italien. L 'arrivée de forces fraîches permet à l'anglais de réorganiser ses lignes de ravitaillement en passant par l'Asie et le canal de Suez pour garder ses flottes et ses troupes ravitaillées.
Les bateaux de la royal navy ciblent et détruisent systématiquement tous les convois italiens pour dé-ravitailler l'armée italienne africaine et assécher le production industrielle. 200 000 tonnes de fuel sont perdues et presque 1 million et demi de tonnes de marchandises connaissent le même sort : l'armée libyenne n'est plus ravitaillée et la Sardaigne ne peut plus envoyer ses ressources.
Les canons des bâtiments de guerre tonnent durant les deux mois sans interruption et les deux nations prennent des pertes.
La flotte britannique qui a priorisé la destruction de convois a pris plus de coups que son homologue italienne mais elle est bien supérieure en nombre de bâtiments et l'on voit mal comment les Italiens vont pouvoir tenir le coup dans la durée.
Le Common Wealth compte 1 croiseur lourd coulé, 3 croiseurs légers coulés et 5 endommagés. L'Italie quant à elle a perdu 1 croiseur lourd, 2 croiseurs légers et 2 autres croiseurs légers sont endommagés.
L'été qui a débuté nous promet de nouveaux affrontements de masse en Méditerranée.
Europe orientale
C'est le calme plat à l'est de l'Europe. A noter toutefois que les généraux russes envoient quelques troupes de garnison sur la frontière avec le Japon.
Front pacifique
Le Japon débarque quelques troupes supplémentaires au contact des forces chinoises. Les forces de l'empereur tentent de nombreux bombardements d'usines sans en réussir un seul. Les bombardiers tactiques n'auront pas plus de succès sur les troupes chinoises embusquées.
Les forces terrestres tentent tout de même une attaque un peu juste et les chinois emporte leur premier succès au combat : l'envahisseur est pénalisé par la perte d'une milice et d'un corps d'infanterie.
Le Japonais réorganise son front pour gagner en cohérence et attaque la ville de Changsa alors que ses bombardements préliminaires sont de nouveau un fiasco. Une grosse motivation suite à l'affront de la défaite précédente et un ratio confortable de 6 contre 1 scellent le sort de l'unité de cavalerie chinoise qui défendait la ville.
La situation n'évolue guère en Asie : le Japon attaque toujours au sud sans percer et le scénario d'une conquête de la Chine par son ennemi semble de plus en plus improbable.
Positionnement américain
Rien ne semble poser problème au géant américain que ce soit en Europe ou en Asie. Wait and see !
Données techniques
Initiative : Axe 9 + 2 / Alliés 10
Météo : 3 /4+1 / 10 / 7
Choix d'action
ITALIE : C / C / N / N / P
ALLEMAGNE : C / C / T / T /T
JAPON : C / C / N / N / P
U.R.S.S. : C / C / P / P / P
U.S.A. : P / P / P / P / P
C.W. : C / N / C / A / C
CHINE : P / P / P / P / P
FRANCE : T / A / T / T / P
Liste des pertes
ITALIE : 7 convois / 1 tanker / 2 Croiseurs légers coulés (San Georgio / Colleoni), 1 Croiseur lourd coulé (E di Savoia) et 2 Croiseurs légers endommagés (Diaz / Bari)
ALLEMAGNE : 1 cuirassé endommagé (Gneisenau) / 1 croiseur léger coulé (Emden) / 1 SM type IXA endommagé / 1 Stuka (BT) / 1 Messerscmidt (Ch) / 1 pilote / 1 garnison / 1 corps d'infanterie / 1 infanterie motorisée et une division blindée break down.
JAPON : 1 milice / 1 corps d'infanterie
C.W. : 1 croiseur lourd coulé (Australia) / 3 croiseurs légers coulés ( Coventry / Erebus / Orion) et 5 croiseurs légers endommagés (Shropshire / Penelope / Neptune / York / Camberra) / 1 corps mécanisé
CHINE :1 corps d'infanterie / 1 corps de cavalerie
FRANCE :3 milices / 4 corps d'infanterie / 2 garnisons / 1 corps de cavalerie / 1 division d'artillerie
Partisans : 9 au dé (Birmanie et Chine)
Prises de guerre :
+ 2 ressources Allemagne / - 2 ressources France
+ 1 usine Allemagne / - 2 usines France (Rouen)
- 1 usine Chine (Changsa)
Le Japon capture Changsa
Production finale
Italie (2 + 1 oil) /
Allemagne (18 + 4 oil) /
Japon (15 + 0 oil) /
URSS (16 + 2 oil) /
USA (11 + 3 oil) /
CW (8 + 4 oil) /
Chine (7 + 2 oil) et
France (19 + 0 oil)