
Les protagonistes étaient tous les deux très confiants. Ils ont fait une petite mou dégoutée lorsqu'ils ont compris qu'ils allaient devoir jouer les pions allemands, en plus de leur armée rouge. En effet, dans Race for Berlin, chaque joueur joue un peu des deux camps ... Zhukov est opposé au Allemand du nord, joués par Koniev. Alors que Koniev est face aux allemands du sud, dirigés par Zhukov. Mêmes ces deux vieux maréchaux, qui en ont vu d'autres, n'ont pu s'empécher de réagir devant cette particularité du jeu de Battles n°4.

Un tour se divise en impulse et un impulse se divise en 4 phases (2 russes puis 2 allemandes) elles même divisées en 4 activations. Un jeu sous le signe de la division donc. Lors d'un impulse un joueur choisi 4 unités qui agiront selon un et un seul des ordres suivants : attaque, mouvement ou reserve.
Mais il y a aussi des 'Events' qui permettent des choses normalement interdites. Ces évènements spéciaux font que les parties ne se ressemblent pas...
Au tour 1, Zhukov joue ses camions .... il bouge et attaque ensuite. Cela lui permet une percée spectaculaire à Francfort (sur Oder! - ça sent la saucisse) puis Fustenwalde, Stausberg et Beeskow. Il arrive, tout fier, aux abords de Berlin.

Pendant ce temps, Koniev piétine. On ne se souvient même pas de son 'event' tellement c'était nul. Pourtant, il joue bien .... il donne même une leçon à Zhukov sur comment utiliser les réserves. Mais quand ça veut pas, ça veut pas. Il arrive péniblement jusqu'à Goss Düben ....
Les allemands du sud comblent la brèche avec une rare vivacité. Au nord, ils demandent à leur bien aimé fürher l'autorisation de faire un mouvement rétrograde pour défendre la capitale menacée. Mais ....

Dans race for Berlin les mouvements allemands sont très largement influencés par les (aléatoires) volontés d'Hitler.
Résultat du premier tour ....
