TOUR 10 : 15 juin 1944
Temps clair, et pas de renforts allemands aujourd'hui. Autant dire que ce ne sera pas une bonne journée pour la Wehrmacht, a priori...
A l'abri dans le périmètre de la
"Festung Cherbourg", on se réorganise. C'est plus difficile dans le reste du Cotentin.
Bravant le risque d'un mitraillage des Jabos, qui ne se montrent d'ailleurs pas, la
Hitlerjugend monte une belle attaque contre un bataillon esseulé de la
6ème Airborne qui est détruit.
Après avoir pris
Montebourg, les GIs de la
2ème division, aid
é par la 745ème bataillon blindé, s'attaquent à
Valognes. Mais le fameux mécanisme de défense déterminée fonctionne très bien en ville, surtout quand c'est des troupes meilleures que la moyenne qui s'accrochent. Ici les
Fallschirmjäger infligent autant qu'ils reçoivent, et
Valognes tient toujours, même si les vieux chars français recyclés par la Wehrmacht, eux, ne tiennent pas le choc.
A l'inverse, le PA de
Quinéville est une proie facile.
Comme
Isigny est menacé de tous côtés, les Allemands l'ont lâché et sont positionnés de l'autre côté de la
Vire. Ca n'empêche, quand 2 divisions US au complet, avec appuis aérien et naval, et toute l'artillerie nécessaire, s'y mettent
(à 6 contre 1) et réussissent leur coup en plus
(résultat A1/D2 - cherry on the cake !), les paras allemands doivent abandonner leurs 88 restants et reculer au loin, ce qui permet aux dites 2 divisions d'attaquer en prime 3 bataillons de bric et de broc qui se replient sans pertes en abandonnant
St Jean de Daye.
A
Buron, c'est un peu la même méthode: 4 brigades, de l'appui aérien et naval, et de l'artillerie. Résultat : la
2ème Panzer recule au sud de
l'Orne.
Les Canadiens, eux, démarrent de
Carpiquet avec l'appui de Commandos, mais les SS s'accrochent et l'attaque échoue.
Vers
Ranville, la
6ème Airborne attaque la
12ème SS, avec encore une fois plein d'appuis, et la fait reculer jusque
Troarn.
Les combats : assez fréquemment, à cause du terrain, le rapport de force de départ est de 1 contre 1. Par exemple, si j'exclus l'attaque de Quinéville, 5 des 6 attaques de ce tour tombent dans ce cas de figure. C'est donc la disponibilité d'appuis - aérien, naval, artillerie, blindés - qui va conditionner le nombre d'attaques alliées, environ 5 par tour sur l'ensemble de la partie. 3 contre 1 est la colonne "neutre", c'est à dire que les 2 camps ont chacun 1 chance sur 2 de subir une perte. Donc attaquer à 2 contre 1, ou moins, n'est pas "rentable" pour l'Allié, en termes d'attrition.