Inscrit(e) le : Mar 14 Avr 2015 17:57 Message(s) : 2666
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16h15
Ney reprend l'initiative, ses succès précédents lui ayant permis de la ravir à son adversaire
C'est la ruée des fantassins de Foy dans le bois de la ferme de Gémioncourt, les derniers défenseurs belges ne doivent leur survie qu'à leur hâte à s'enfuir, les autres sont impitoyablement massacrés par les français enragés par les pertes subies au feu.
La centaine de chasseurs belges et de Nassauviens à l'intérieur des murs de la Ferme de Gémioncourt se retrouve isolée, pris dans une défense sans espoir désormais.
Un bataillon du 100e de ligne parvient à en forcer la porte, ses 300 h s'y engouffrent, le combat inégal qui s'ensuit ne fera que quelques prisonniers, la ferme est prise !
Piré a ses deux régiments de chasseurs qui se réorganisent après leur charge victorieuse contre les hussards de Van Merlen, mais ses deux régiments de lanciers sont à ses cotés, n'ayant pas encore donné.
sa batterie à cheval était déjà déployée, elle tire à mitraille à 300m sur le carré du 7e de ligne belge, lui enlevant une centaine d'hommes, qui en perd une autre sous le feu continu des voltigeurs de Foy, mais les valeureux belges tiennent bon.
Piré, désireux de profiter de la débâcle des anglo alliés lance le 6e lancier sur ce carré héroique et le 5e sur le 28e Orange Nassau où s'est réfugié le Prince d'Orange.
L'officier du 6e n'hésite pas à lancer ses hommes contre un bataillon déjà formé en carré…
Mais ce dernier ayant déjà subi de lourdes pertes au feu est bien amoché, son feu est néanmoins efficace, des dizaines de chevaux s'écroulent
mais les lanciers bousculent la formation qui se délite, la lance est une arme terrible face à des fantassins aux abois, les cavaliers peuvent atteindre aisément ces derniers qui se couchent au sol, c'est un carnage…
Les belges partent en déroute, les lanciers se gardent bien de les poursuivre grâce à leur expérience et leur discipline. Deux cent belges sont tombés , deux cent autres fuiront vers Génappe, seule une petite centaine ,sur les 500 du carré (700 initialement en début de bataille), sera plus tard ralliée….le 7e Bataillon de ligne a cessé d'exister …
Le 5e lancier franchit le petit ruisseau puis aborde le 2/ 28e Orange Nassau qui , tétanisé par le sort de son homologue belge, ne parvient pas à se mettre en carré, la mêlée tourne à l'avantage des cavaliers, malgré les pertes qu'ils subissent.
La lance , une fois encore se révèle très meurtrière entre les mains de cavaliers victorieux. deux cent nassauviens sont tombés, deux cent autres rejoindront les fuyards belges vers Génappe. Seulement 300 seront ralliés.
"Mon bataillon reste ferme sur place, mais nous sommes submergés par les cavaliers français Je suis sérieusement blessé à l'épaule par un coup de lance, malgré cela je parviens à échapper héroiquement aux lanciers, mes braves fantassins d'Orange se replient en bon ordre et tiennent à distance l'ennemi."
La batterie d'artillerie à cheval Brunswickoise se déploie et tire à mitraille sur le 5e lancier, causant des pertes négligeables.
La brigade Campi se lance à l'assaut des bâtiments de la ferme de Piraumont Le feu des rifles fait tomber deux cents fantassins, mais les tirs lors des combats rapprochés leur en fait perdre autant.
Mais les français abandonnent et se replient.
Piraumont est toujours entre les mains des meilleures troupes légères de Wellington.
Les milices Hanovriennes de Best , rappelées par Le Duc de Wellington,, reviennent vers Quatre Bras.
Les écossais de Pack; ne reçoivent pas l'ordre de se redéployer vers le centre, engagés qu'ils sont à tirailler contre les voltigeurs français de Husson.
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