What If a écrit :
J'ai également acheté la bio sur von Rundstedt samedi dernier à la FNAC en parallèle de Joukov de J.Lopez et L.Otkhmezuri.
J’ai trouvé le Rundstedt morne, mais peut être est-ce du à la personnalité du personnage[/quote]
Bon c'est vrai qu'il n'y a pas énormément de "rebondissement" dans la plénitude, l'acceptation et le fatalisme de ce Generalfeldmarschall. Ca manque de profondeur au profit d'une lecture rapide.
Je retiens le passage en page 300 où il est fait état d'un rééquipement neuf obtenu en priorité par les unités de la Luftwaffe et Waffen par opposition aux unités de la Wehrmacht à partir de l'automne 44. On peut y comprendre les "guerres" d'influences des ministères de ces états dans l'Etat...
L'évocation du comportement de von Rundstedt vis-à-vis de l'opération Otarie (invasion de l'Angleterre) m'a fait sourire. L'abandon du projet par anticipation alors que dans les états-majors sur le bord de la Manche bourdonnaient de perspective. Et von Rundstedt qui regardait tout ça avec beaucoup de recule sur le coup.
Sinon pas de grandes révélations, de scoops, de découvertes historiques ou d'analyses. Une lecture rapide sur un personnage qui a commandé sous la Deutsches Reichsheer, Reichswehr, Wehrmacht sans chercher à faire de vagues mais son métier de général comme une sorte de routine sur la fin avec fatalisme.[/quote]
Je viens de finir cette semaine la bio et j'ai le même ressentit, un officier compétent qui fait le job tout en étant de plus en plus désabusé au fur et à mesure du conflit. On a même l'impression que Von Rundstedt "glande" à certains moment (passe son temps à se promener, boire du cognac et fumer des cigares, lit des romans policier) ce qui ne retire rien à ses capacités d'analyses. Il a l'air par contre d'avoir moins d'allant que Heinz "le rapide" par exemple.
Je me mettre en quête de la bio de Joukov vous m'avez mis l'eau à la bouche.
"Vous, Français, vous vous battez pour l’argent – tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! "
"C’est bien vrai Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas. "